Je suis convaincue que la photographie est un témoignage.
Elle documente nos habitudes, nos gestes du quotidien, nos styles de vie.
Elle capte l’évolution de nos modes, de nos espaces de travail, de nos liens familiaux, de nos valeurs aussi.
À travers chaque portrait que je réalise, je conserve une trace.
Une empreinte sensible de ce que nous vivons, ici, aujourd’hui.


Un jour, ces images seront des archives précieuses.
Des repères. Des souvenirs.
Des preuves que nous étions là. Que nous avons ri, aimé, traversé des étapes.
Que nous avons vécu ensemble.
Dans une époque où l’on commence à croire que l’intelligence artificielle pourra créer, imaginer, ressentir à notre place, je veux affirmer quelque chose :
Le métier de photographe a plus de sens que jamais.
Car ce que nous faisons, ce n’est pas seulement cliquer sur un bouton.
C’est écouter, observer, attendre, accueillir.
C’est comprendre une personne dans ce qu’elle a de plus vrai. C’est créer de la confiance.
C’est parfois révéler ce qu’elle ne voyait même pas en elle-même.
Nous sommes des témoins de notre époque.
Et ce regard-là, aucune machine ne pourra le simuler.
Car il est nourri d’une présence, d’un attachement, d’un lien au réel.
C’est à ce titre que je suis particulièrement fière aujourd’hui d’avoir rejoint la marque de territoire Bassin d’Arcachon.
Pas pour ce que je montre du paysage, mais pour ce que je révèle de l’humain qui l’habite.
Les visages de celles et ceux qui y vivent, y travaillent, y créent, y transmettent.
Mon travail s’inscrit dans cette volonté de préserver la mémoire collective et de mettre en lumière la richesse humaine du territoire.
C’est cette vision que je défends à travers mes portraits en noir et blanc, mes reportages du quotidien, mes collaborations avec les familles comme avec les entrepreneurs locaux.
Et c’est pourquoi je suis profondément honorée de faire désormais partie de cette belle dynamique collective.
Photographe du Bassin d’Arcachon, à ma manière : engagée, humaine, sincère.






